couple à la plage dans l'eau

Compassion en pratique

Le contentement pour soi et la compassion pour les autres.

La compassion consiste à percevoir la souffrance de l’autre et à la soulager autant que faire se peut.

Comment soulager une personne qui souffre ?

D’abord et surtout en comprenant ce qu’elle vit et en lui montrant ma sympathie.
Parfois en l’aidant à résoudre son problème.
Parfois en lui disant comment j’ai résorbé ma propre souffrance.

Et que faire face à la souffrance dans le monde ?

La seule personne qu’on peut changer c’est soi-même.
Inutile d’agir par culpabilité, d’aller vers l’autre pour régler notre malaise. Partager son bien être, son savoir-faire.

D’abord compassion envers soi.

Comme on traite les autres comme soi, consciemment ou non, on gagne à nettoyer son attitude envers sa propre souffrance. Le mot souffrance peut sembler fort, mais il comprend les petites comme les grosses souffrances.

Créer un réseau

En commençant par soi, en tendant la main à un autre puis en rassemblant d’autres personnes qui vivent une expérience semblable et créant un réseau d’entraide.

Agir pour soulager la souffrance des autres

On peut aussi agir pour soulager la souffrance des autres. Avant tout, sympathiser, créer un lien personnel et enfin chercher une façon de réduire la souffrance de l’autre et la notre par la même occasion.
Si l’autre personne s’ouvre, on a créé un contact. Sinon, rechercher comment démontrer qu’on souffre aussi de les voir souffrir.

Les étapes

1. Être conscient de sa propre souffrance.

2. Reconnaître la souffrance qu’on cause, en général involontairement, tous les jours. Cela inclut le stress, la crainte, la colère, la frustration, la déception. Voir comment cela se produit et être bien avec cette sensation. Ne pas fuir.

3. Soulagez sa propre souffrance. Observer la cause de sa souffrance, en général de ne pas accepter ni comprendre les gens tels qu’ils sont actuellement, ne pas accepter sa propre attitude, se reprocher de ne pas être meilleur, s’attribuer le verdict d’échec, rejeter ce que les gens pensent de soi, etc. Lâcher prise de cet idéal et alors on souffre moins.

4. Voir la souffrance de l’autre. Prêter attention aux gens de son entourage, familiers et proches, étrangers et nouveaux-venus qu’on rencontre. Remarquer les signes de leur souffrance –douleur ou malaise–, sympathiser avec cette personne, la comprendre en reconnaissant ce qu’on éprouverait dans la même situation.

5. Apprendre de cette expérience. Soulager sa propre souffrance –de voir la souffrance de l’autre– puis étendre cette sympathie et faire un lien entre soi et l’autre.

6. Sourire – montrer qu’on est content d’être en relation avec cette personne–, rester ouvert, lâcher prise de nos attentes et simplement être avec elle.

7. Partager sa souffrance et sa méthode. Révéler qu’on connait cette souffrance. Partager comment on l’a résorbée. Laisser l’autre personne libre d’essayer cette méthode, qui pourrait peut-être lui être utile. Ne pas faire la leçon, simplement partager ce qui a réussi pour soi.

8. Apprendre des autres. Comme on partage avec l’autre sa méthode de soulager sa souffrance on peut en apprendre de l’autre. Voir comment l’autre a résolu un problème qui lui causait un peu ou beaucoup de souffrance. Partager nos façons de résorber nos souffrances fait de la compassion une expérience vivifiante de part et d’autre.

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