Quand l’autre me fait une demande je me pose souvent maintes questions avant d’acquiescer à cette demande ou de refuser : «Est-ce un caprice? une manie ? une lubie? une toquade? un complexe? une mauvaise habitude?» «Ne pourrait-il/elle pas le faire lui/elle-même?» «Est-ce une manière de me mettre à l’épreuve?»
Et pendant tout ce temps je me complique la vie à tenter de répondre à des questions auxquelles je ne trouverai pas la réponse et l’autre attend, se demandant ce qui me retient tant de répondre.
En fait, il n’y a qu’une question à me poser : «Est-ce trop demandé?»
Si ce que l’autre me demande est trop me demander, je n’ai qu’à dire «Non. Je suis désolé. C’est trop me demander. J’ai ma journée dans le corps et je ne peux pas en faire plus.»
Si ce que l’autre me demande n’est pas trop demandé, je n’ai qu’à acquiescer : «Oui. D’accord.»
En fait, plutôt qu’évaluer la demande de l’autre, je n’ai qu’à évaluer si ça me convient ou pas et à répondre de façon cohérente avec ce que je suis disposé à faire!
