Objectifs
- Vivre une expérience de réussite individuelle et collective.
Déroulement
- Poser au groupe une énigme.
- Inviter les participants à chercher ensemble la réponse en posant des questions.
- Répondre par « oui » ou par « non » à ces questions.
Si une réponse « oui » ou « non » peut confondre le groupe,
répondre « impossible de répondre » ou « reformuler votre question ». - Si le groupe est dans une impasse, rappeler toutes les questions auxquelles le groupe a obtenu un oui.
Le groupe aura tendance à féliciter la personne qui trouvera la réponse en dernier ressort.
Souligner que c’est grâce aux apports de tous les participants que la solution a pu émerger.
Intégration
« Avez-vous le sentiment d’avoir participé à la réussite du groupe ? »
« Quelle part de la réussite vous attribuez-vous ? »
Voir aussi l’intégration de l’expérience Créativité en groupe.
Perspective
Mettre l’accent sur l’Efficience dont les participants ont fait l’expérience en découvrant la bonne réponse.
Tout participant à l’Échange se sent compétent dans l’accomplissement d’une tâche.
Chacun peut y réussir sans faire échouer l’autre..
Enigmes
« Coupable sans procès »
« Une femme donne à son mari un aliment ordinaire qui entraîne la mort de ce dernier. L’histoire se répand, mais elle ne subit aucun procès. »
- L’aliment en question était-il empoisonné ? (non)
- L’homme est-il mort immédiatement ? (non)
- Ces personnes étaient-elles seules à habiter la terre ? (oui)
- L’aliment en question était-il une pomme ? (oui)
- S’agit-il d’Adam et Eve ? (oui)
« Le trou dans le mur »
Un homme commence à percer un trou dans un mur. Des voisins viennent l’aider. Or le mur s’effondre. Tous ses voisins l’applaudissent et il passe à la télévision en héros.
(La chute du mur de Berlin.)
« Le coupable non coupable »
Un homme a commis un meurtre dans un pays où la peine capitale est appliquée sans exception. Cependant, le juge ne peut lui appliquer la sentence légale.
(L’assassin a un frère siamois.)
« Le prisonnier et ses deux gardes »
Un prisonnier est gardé par deux geoliers, un à chaque porte. L’un ment et l’autre dit la vérité. Une porte donne sur la rue et l’autre sur l’intérieur de la prison. Le prisonnier a droit de poser une question à un garde. Il ne sait pas qui ment ni qui dit vrai. Quelle question peut-il poser pour recouvrer sa liberté ?
(Quand quelqu’un te demande « Est-ce que cette porte-ci donne sur la rue ? Qu’est-ce que tu dis ? »
Le menteur doit mentir sur le mesonge qu’il dirait. Ces deux faussetés s’annulent pour devenir la vérité.)
« Le chirurgien »
Un homme et son fils roulent en voiture. Ils font un accident. Le père qui est chirurgien meurt sur le coup. On amène le fils à l’hôpital où le chirurgien déclare : « Je ne peux l’opérer puisque c’est mon fils. »
(Le chirurgien de l’hôpital est la mère du fils bléssé.)
