L’art d’apaiser les crises, les tensions
Ken Blanchard et Margret McBride
Michel Lafon, 2005, 122 pages, 15 €
L’excuse est souvent tout ce que ça prend pour rétablir des relations familiales ou professionnelles sous tension. Faire les premiers pas, reconnaitre son erreur, démontrer de la compassion envers la personne qu’on a blessée, sans le désirer, permet de démontrer à l’autre notre compréhension, notre empathie, démontrant qu’on accorde de l’importance et de la valeur à la relation qu’on entretient avec cette personne.
On découvre qu’assumer sa responsabilité dans le malaise que ressent l’autre n’équivaut pas à se reconnaitre coupable. C’est souvent ce malentendu qui nous empêche de présenter nos excuses à un être cher, même quand on voit qu’il souffre suite à notre geste ou notre parole.
Nous devons d’abord faire la paix en nous même avant de l’offrir à l’autre. Voir que nos actions ou nos propos ont déplu à l’autre et sans se faire de reproche, ressentir la tristesse de voir l’autre déçu et surtout le désir de lui tendre un rameau d’olivier pour l’apaiser, lui offrir la paix, la réconciliation.
L’auteur enrobe ces propos dans une fable, une anecdote mettant en scène un jeune homme qui recherche comment aider son patron à rétablir la collaboration au sein de son conseil d’administration, car il a sans le vouloir dévalorisé la compétence de ses collaborateurs. (J’aurais préféré un personnage qui recherche une approche pour lui-même, mais c’est un détail !)