Les parents disent souvent qu’ils sont fatigués. D’abord, ils passent des nuits sans sommeil pendant la petite enfance, ensuite ils font la navette aux activités, enfin ils rongent leur nuit à attendre que l’adolescent rentre à la maison. On penserait donc que les parents sont en moins bonne santé et ont un système immunitaire affaibli. Mais c’est juste le contraire. Les parents sont deux fois moins souvent malades que les gens sans enfant. Et plus on a d’enfant, plus on y gagne à ce point de vue.
Les enfants donnent un sens à la vie des parents ; et rien ne fortifie plus le système immunitaire qu’une mission à accomplir. Parlez à des gens de leurs loisirs, de leur carrière, de leur famille et vous découvrirez que rien ne leur tient plus à cœur que le développement et le bonheur de leurs enfants. L’éducation des enfants donnent aussi une formation intensive en gestion du stress : ainsi les parents sont plus réalistes, plus actifs, plus justes dans l’évaluation et le règlement des situations. Ils développent ainsi la détermination et la flexibilité, la constance et la créativité, le sens des priorités et des nuances. Leur rôle de parent sollicite à la fois leurs intelligences rationnelle, émotionnelle et relationnelle.
Comme dans les soins et l’éducation de leurs enfants les parents doivent remettre son ouvrage 20 fois sur le métier, faire face à des déceptions et ressacs, ils développent la résilience, préalable à une longue vie.
