éducatrice à l'enfance

Le développement socio-affectif dans les matières scolaires

On peut utiliser plusieurs stratégies pour faciliter le développement socio-affectif et l’acquisitions d’autres compétences.

Le langage

Les étudiants peuvent puiser dans leurs sentiments pour enrichir leurs textes et écrire des poèmes, des contes, des essais, des nouvelles, des chansons ou des scénarios.

Ils peuvent explorer leurs expériences en complétant des phrases, telles que « En vacances, je… » , « L’été, je…» , « Je grandis… », et évidemment « Quand je suis heureux…» et « Quand je suis malheureux…» . ils peuvent explorer leurs sensations , leurs pensées, leurs comportements préférés.

Ils peuvent s’inspirer de thèmes sociaux tels que « Exclu », « Gagner » , « S’intégrer dans un groupe» , « Un vrai ami » , « Avoir besoin d’aide »  ou « Je me suis fâché, et je l’ai regretté ensuite » comme thème pour écrire un récit, un scénario, un journal ou un poème.

Abordées d’une façon créatrice, les activités dramatiques offrent plusieurs occasions de jouer des situations sociales. Les étudiants peuvent jouer des scènes devant la classe. L’enseignant anime alors une discussion et explorer les sentiments de chaque personnage. Exemple : quatre filles jouent les rôles dans un sociodrame. Au début de la scène, deux filles, de bonnes amies, s’amusent ferme à se raconter la soirée où elles étaient la veille. Une troisième s’approche et tente de s’introduire dans la conversation en parlant d’évènements de la soirée et en agissant amicalement. Par leur langage corporel les deux premières l’évitent, et bientôt la quittent. Une quatrième, amie de celle qui est isolée, s’approche alors et lui demande de jouer ou d’aller quelque part. Exaspérée, notre solitaire s’emporte et lui dit : « Ah, laisse-moi tranquille ! »  La quatrième reste bouche bée : « Qu’est-ce qui lui prend ? »  L’enseignant peut alors animer une discussion sur le thème : « Quel titre pourrait convenir à cette scène ? », puis centrer l’échange sur les comportements de chaque personnage, en clarifiant les sentiments par des questions telles que « Qu’a-t-elle ressenti ? », « Avez-vous déjà ressenti la même chose ? »  Les thèmes d’interaction sociale du PRODAS présentent d’excellents sujets pour jouer des scènes. En général les étudiants peuvent concevoir, répéter et interpréter efficacement leurs propres scénarios avec un minimum d’aide.

On peut utiliser les bandes dessinées de plusieurs façons : les reproduire en laissant vides les bulles de dialogues : chacun crée un scénario et écrit un dialogue de son cru. À l’inverse on peut illustrer une bande en partant d’un dialogue. On peut évidemment créer une bande dessinée paroles et images.

Sciences humaines

Les étudiants rendre l’histoire vivante en concevant les motivations et en interprétant les sentiments des personnages historiques. « À votre avis, qu’a ressenti la reine ce soir-là ? » : pouvez-vous dramatiser cette situation, écrire un texte biographique du point de vue du personnage historique, rédiger son journal personnel ou publier reportage ? Ils peuvent aussi faire des discours, participer à des panels, mettant en scène des figures de l’histoire, qui peuvent même être séparés par plusieurs siècles et discuter du même sujet, tel que « la Monarchie ça marche. »  ou « Aller chercher des épices aux Indees, voilà l’aventure ! »  . Des reporters de télévision peuvent rapporter des événements historiques au moment où ils se produisent. Ils peuvent concevoir et animer une émission de radio mettant en scène des moments critiques de l’histoire.

Les jeunes peuvent organiser des évènements spéciaux tels que buffets pour couronner l’étude d’un pays ou d’une période historique.

 Les arts visuels

Une activité artistique peut donner suite ou servir d’initiation à un thème d’échange. Ils peuvent illustrer leurs « Trois désirs » par différentes techniques : collage, affiche, mobile, modelage, diaporama, installation, etc. Ils peuvent illustrer « Mon endroit, ma personne, mon repas, mon activité préféré. ».

Moi, grandeur nature

Un projet particulier intéresse beaucoup les jeunes « Moi, grandeur nature ». Les participants travaillent en paires : l’un se couche sur une grande feuille de papier d’emballage, l’autre trace le contour de son corps. Puis ils découpent cette silhouette, grandeur nature. À l’aide d’images, tirés de magazines, ils représentent ce qu’ils aiment dans diverses facettes de leur vie, qu’ils collent sur différentes parties de leur corps. Par exemple au niveau de l’estomac ils collent des images de ce qu’ils aiment manger, dans les bras et les jambes les sports et les activités physiques qu’ils apprécient, dans la tête les idées auxquelles ils pensent, les rêves qu’ils entretiennent, etc. Puis on peut laquer et exposer ces portraits, les personnages se tenant debout par la main autour de la pièce.

Nous, en murale

Tous et chacun apportent leur contribution unique dans ce projet de groupe. On peut concevoir un plan général, semblable à un puzzle, confier une pièce à chacun, qui l’utilisera pour s’illustrer Une fois terminées, les pièces sont réunies pour former le portrait de groupe. Chacun peut y voir sa contribution, et la relier aux autres.

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