La Thérapie de la réalité obtient de francs succès, en particulier avec les jeunes et les moins jeunes qui ont des comportements asociaux et avec les personnes qui semblent avoir perdu un sens à leur vie.
Elle met l’accent sur la responsabilité et la conduite actuelle plutôt que de rechercher dans le passé l’origine d’un déséquilibre dans une frustration.
Quand j’ai entendu William Glasser et surtout quand je l’ai vu à l’œuvre j’ai compris à quel point le premier élément de son approche est fondamental : établir une relation amicale avec son patient, son client, le résident du centre de réhabilitation, etc. «Le patient-client-résident doit sentir que je suis de son bord, que je suis son ami, que je veux d’abord bien m’entendre avec lui-elle.»
En une demi-heure Glasser est devenu l’ami d’un prisonnier qui était détenu depuis sept ans. Ce dernier lui a spontanément dit : «Vous, vous êtes parlable. Je parlerais avec vous toute la journée. Je sens que vous êtes avec moi.» Et il a proposé à Glasser de porter un toast à leur nouvelle rencontre… avec leur verre de papier qui contenait de l’eau!
L’efficacité de la Thérapie de la réalité repose bien sûr sur le développement de la responsabilité, sur l’orientation du patient vers des façons constructives de satisfaire ses besoins, mais d’abord et avant tout sur la relation amicale qu’il établit avant de faire quelque «thérapie» que ce soit.